'Fallait Pas Partir...

Publié le par Frozy

   J'ai vraiment cru être paranoïaque ces derniers temps...

   Avant de partir en vacances, avec l'ensemble de mes collègues, tout se passait bien. Nous parlions toutes entre nous, sans rentrer dans les détails de la vie des autres, nous passions des soirées sympas autour d'un verre, certaines se faisaient même des sorties shopping ou ciné entre elles.

   Vient le moment des congés d'été, et chacune son tour, nous nous sommes absentées.

   Pour ma part, ce fut une absence de deux semaines, au cours de laquelle je suis tout de même restée en contact avec ces collègues.

   Puis vint le retour... Remplacement de la collègue partie à sont tour en congés, et premier aperçu d'une glaciation précoce dans le relationnel entre les membres de l'équipe...

   Etant un peu débordée par tout le travail qu'il y avait à faire, je gardais quand même un oeil sur ce qui se tramait.

   Et vlan, premier bémol : l'une de mes collègues (celle qui avait effectué mon remplacement durant mon absence) ne s'adresse plus à moi que si je lui parle ou ne me regarde pas lorsque c'est le cas.

   Deuxième bémol : les pauses de 15 minutes, qui étaient respectées sans aucun problème avant, deviennent des pauses "tea time".

   Troisième bémol : d'après les courant d'air dans les couloirs (je préfère les appeler de la sorte), depuis mon retour, plusieurs "after work" ont été organisés, mais il semble que ma présence ne fasse ni chaud ni froid à qui que ce soit...

   Je ne rajouterait pas un quatrième bémol, mais il pourrait bien le devenir... Une autre collègue, qui ne travaille pas directement avec notre service et avec laquelle j'ai l'habitude de prendre mes pauses, commence également à se sentir mise à l'écart...

   Pourquoi ai-je donc dis que "j'ai cru être paranoïaque ces derniers temps" ?

   Reprenons : on ne s'adresse plus à moi naturellement mais seulement si on a besoin d'une information ou d'un service, les pauses se rallongent aux dépends des autres collègues qui récupèrent le travail des absentes au cours de ses absences, je ne suis pas conviée (ou plus) aux petites soirées sympas sans que cela gêne, et le peu de personnes avec qui je m'entende risque de se retrouvé mis à l'écart.

   Le pire, dans tout ça, c'est que visiblement, il n'y a que moi que ça gêne.

   Voilà, encore une fois, ça m'apprendra a vouloir me rapprocher des gens afin qu'ils voient autre chose que mon apparence distante et froide. Ce serait vraiment bête, vus qu'en dedans, c'est tout le contraire.

Publié dans Bar à Blas Blas

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